Bienvenue aux acteurs/actions de l’Océan Indien

Comment suivre toutes les actions des collectivités de l’Océan Indien face à l’urgence climatique ? Suivez celles de La Réunion (Région, St-Denis, Casud, Cinor) ou de Mayotte (CCsud, Cadema). Des nouvelles collectivités arrivent (Réunion, Mayotte, Madagascar, Maurice, Rodrigues, Seychelles…).

Ce nouveau outil a été dévoilé lors du 2e Congrès Ambition Planète (nov 2023, La Réunion) piloté par la Nordev. Désormais, les collectivités actives de l’Océan Indien peuvent rejoindre cet ambitieux réseau de valorisation/partage des solutions vers les habitants. Nous accélérons l’animation en 2024 !

Nos premiers territoires engagés

Conseil régional de La Réunion

974 - La Réunion

Les effets du dérèglement climatique sont visibles partout dans l’Océan Indien, comme le montre le programme BRIO (Building Resilience in the Indian Ocean) de Météo-France. Voici une courte vidéo (20 min) d’explication de MD Leroux. D’un autre côté, les émissions de GES ne diminuent pas, comme c’est le cas depuis 20 ans à La Réunion, avec une grande dépendance aux énergies fossiles (86%), via les données de l’ORE (Observatoire Régionale de l’Energie). Tout reste à faire ! Nos actions doivent s’accélérer désormais.

La première « Délégation des Jeunes » a ouvert le Congrès Ambition Planète (nov 2023, La Réunion, la Nordev) avec un discours officiel remarquable de 4 lycéens (Arthur, Inaya, Mahé, Raphaël) rappelant les nombreuses actions déjà mises en place au sein des établissements scolaires de l’île, et demandant une accélération des actions de tous face à l’urgence climatique (réduction GES, adaptation). Bravo à la mission EDD du Rectorat. Bravo aux 20 jeunes de la délégation (plénières et ateliers) !

Nos solutions bas-carbone régionales

Agriculture

2023

Saint-Denis

La production locale en milieu urbain tropical

Saint-Denis poursuit sa transformation en ville verte. Candidate à l’appel à projets « Quartiers fertiles » lancé en 2020 par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), la ville s’est en effet illustrée en défendant un projet ambitieux, innovant et social.

Un défi climatique en commun

Les îles de l’Océan Indien (Réunion, Mayotte, Madagascar, Maurice, Rodrigues, Seychelles…) subissent un dérèglement climatique bien visible. Cela se traduit par un réchauffement, des vagues de chaleur, l’élévation du niveau des océans, ou une modification des pluies. Ces changements menacent les écosystèmes et les communautés des îles. Leur vulnérabilité est grande : 3e région du monde la plus touchée par les catastrophes naturelles.

A La Réunion (département français d’outremer), le réchauffement est de +0,9°C (1968-2022), au rythme de +0,17°C par décennie. Les projections  montrent une poursuite du réchauffement jusqu’en 2050, quel que soit le scénario. Sur la seconde moitié du siècle, l’évolution diffère significativement selon le scénario considéré : inférieur à 1°C (scénario RCP2.6, forte politique climatique) à 3°C (scénario RCP8.5, sans politique climatique), en 2100.

Toutes les collectivités de l’Océan Indien s’engagent dans des initiatives locales visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre : en mettant en place une mobilité bas-carbone, gérant mieux les déchets, développant les énergies renouvelables, ou sensibilisant les populations au défi climatique. Chacun de ces territoires avance avec son niveau de développement économique, sa géographie insulaire, et ses contraintes locales. 

Ces îles développent des plans d’adaptation pour faire face aux risques climatiques. Notamment, les vagues de chaleur (des jours chauds plus nombreux), la montée du niveau des océans (sur les littoraux), une hausse de l’amplitude et fréquence des phénomènes extrêmes (sécheresses, inondations), et des cyclones sans doute plus intenses (à l’avenir). Cela demande une adaptation des modes de vie (infrastructures, agriculture, ressources en eau, santé…).

Tous les habitants de l’Océan Indien peuvent contribuer en réduisant leur consommation d’énergie, en favorisant les transports en commun, en triant les déchets, en achetant local et plus éco-responsable, bref en adoptant des pratiques plus durables au quotidien. Ce réseau climat régional va permettre de partager les bonnes pratiques régionales, et dynamiser l’implication écologique de tous les citoyens (petits et grands) dans l’Océan Indien.

Ce réseau climat régional est le début d’une nouvelle alliance à l’échelle de l’Océan Indien, pour valoriser chaque acteur/action, s’inspirer des territoires voisins, apporter des bonnes pratiques, soutenir les initiatives régionales (et internationales) visant à renforcer la solidarité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets climatiques. Désormais, ensemble, nous entrons dans le temps de l’action et de la coopération !