Voyagez dans ce réseau régional (Océan Indien)
Comment suivre tous les acteurs/actions de l’Océan Indien face à l’urgence climatique ? Ce nouveau réseau régional a été dévoilé lors du dernier congrès Ambition Planète (Nordev, La Réunion). Il permet désormais de suivre le défi climatique de toutes les collectivités de l’Océan indien : en France (Réunion, Mayotte), et bientôt partout localement (Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles…). Comment agissent concrètement toutes ces îles ?
Découvrez nos (premiers) territoires engagés …
Quel réchauffement ? Et quels acteurs ?
Les effets du dérèglement climatique sont visibles partout dans l’Océan Indien, comme le démontre le programme BRIO (Building Resilience in the Indian Ocean) de Météo-France. Voici une vidéo (20 min) d’explication de MD Leroux. D’un autre côté, les émissions de GES ne diminuent pas, comme c’est le cas depuis 20 ans à La Réunion, avec une grande dépendance aux énergies fossiles (86%), via les données de l’ORE (Observatoire Régionale de l’Energie). Tout reste à faire !
La première « délégation des jeunes » a ouvert le congrès Ambition Planète 2023, Réunion, Nordev) avec un discours officiel inspirant de 4 lycéens (Arthur, Inaya, Mahé, Raphaël) rappelant les nombreuses actions mises en place au sein des établissements scolaires de l’île, et demandant une accélération des actions de tous face à l’urgence climatique (réduction GES, adaptation). Bravo à la mission EDD du Rectorat. Bravo aux 20 jeunes de la délégation !
Nos solutions bas-carbone (régionales)
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2023
Saint-Denis
La production locale en milieu urbain tropical
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2024
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Un immense défi (commun) régional !
Les îles de l’Océan Indien (Réunion, Mayotte, Madagascar, Maurice, Rodrigues, Seychelles…) subissent un dérèglement climatique bien visible. Cela se traduit par un réchauffement, des vagues de chaleur, l’élévation du niveau des océans, ou une modification des pluies. Ces changements menacent les écosystèmes et les communautés des îles. Leur vulnérabilité est grande : c’est la 3e région du monde la plus touchée par les catastrophes naturelles !
A La Réunion (département français d’outremer), le réchauffement mesuré est de +0,9°C (1968-2022), au rythme de +0,17°C par décennie. Les projections montrent une poursuite du réchauffement jusqu’en 2050, quel que soit le scénario. Sur la seconde moitié du siècle, l’évolution diffère significativement selon le scénario considéré : inférieur à 1°C (scénario RCP2.6, forte politique climatique) à 3°C (scénario RCP8.5, sans politique climatique), en 2100.
Toutes les collectivités de l’Océan Indien s’engagent dans des initiatives locales visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre : en mettant en place une mobilité bas-carbone, gérant mieux les déchets, proposant des repas bio/local à la cantine, développant des énergies renouvelables, ou sensibilisant la population au défi climatique… Chacun de ces territoires avance avec son niveau de développement économique, sa géographie insulaire, et ses contraintes locales.
Ces îles développent des plans d’adaptation pour faire face aux risques climatiques, notamment les vagues de chaleur (des jours chauds bien plus nombreux), la montée du niveau des océans (sur les littoraux), une hausse de l’amplitude et fréquence des phénomènes extrêmes (sécheresses, inondations), et des cyclones possiblement plus intenses (à l’avenir). Cela demande une adaptation de nos modes de vie (infrastructures, agriculture, ressources en eau, santé…).
Tous les habitants de l’Océan Indien peuvent contribuer en réduisant leur consommation d’énergie, favorisant les transports en commun, triant leurs déchets, achetant local et plus éco-responsable… Bref, en adoptant des pratiques plus durables au quotidien. Ce réseau climat régional va permettre de partager les bonnes pratiques régionales, et dynamiser l’implication écologique de tous les citoyens (petits et grands) dans l’Océan Indien.
Ce réseau climat régional est une nouvelle alliance à l’échelle de l’Océan Indien, pour valoriser chaque acteur/action, s’inspirer des territoires voisins, apporter des bonnes pratiques, soutenir les initiatives régionales (et internationales) visant à renforcer la solidarité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les conséquences des désordres climatiques. Désormais, ensemble, nous entrons dans le temps de l’action et de la coopération !