Le Plan Climat Air Énergie Territorial se fixe des objectifs concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la qualité de l’air et l’adaptation du territoire aux effets du changement climatique. L’énergie est le principal levier pour atteindre des objectifs et le champ d’action vise principalement la sobriété énergétique, l’amélioration de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Mais le domaine environnemental n’est pas seul et le PCAET tient également compte d’un développement économique maitrisé, de la croissance de l’attractivité du territoire et de la qualité de vie des habitants. Les principaux enseignements du diagnostic du Plan Climat Air Énergie Territorial du Pays de Montbéliard sont ceux-ci, parfois assez éloignés des idées reçues ou des ordres de grandeurs communément admis : – Sur notre territoire, une diminution de 16,2% de la consommation d’énergie a été enregistrée entre 2008 et 2018 ; La consommation issues des énergies fossiles provient à 34% de produits pétroliers et à 28% de gaz naturel. – Les 3 secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre sont le transport (34%), le résidentiel (20%) et l’industrie (17%) avec une baisse de 22% pour l’industrie et seulement 3% pour les transports ; – Les émissions d’oxyde d’azote sont à 56% dues au transport routier ; – Le secteur résidentiel est responsable de l’émission de 49% des particules fines PM10 et 62% des particules fines PM2,5 ; – Les énergies renouvelables du territoire proviennent à 66 % du bois-énergie (bois des ménages), 10% de l’hydroélectricité, 9 % du photovoltaïque, 6% de la valorisation des déchets et 5% de l’éolien. Pour les 6 prochaines années (2024-2030), ce sont 3 axes, 11 objectifs et 35 actions qui vont être mis en place. Au cœur de ce programme d’actions, qui se veut très transversal, l’humain est au cœur des transitions (axe 1) et sera le socle et garantir la préservation de la santé environnementale et des ressources (axe 2) pour un territoire innovant, sobre et résilient (axe 3). Dans ce 3ème axe, il sera question de planification territoriale envisagée sous le prisme de l’urbanisme favorable à la santé, de permettre un accès à une alimentation durable, saine et locale, de continuer à accompagner les habitants dans la rénovation énergétique de leur logement, de développer l’économie circulaire ou encore d’améliorer les déplacements et renforcer la mobilité moins carbonée.